Friends of the Richelieu. A river. A passion.



"Tout cedit pays est fort uny, remply de forests, vignes & noyers. Aucuns Chrestiens n'estoient encores parvenus jusques en cedit lieu, que nous, qui eusmes assez de peine à monter le riviere à la rame. " Samuel de Champlain


"All this region is very level and full of forests, vines and butternut trees. No Christian has ever visited this land and we had all the misery of the world trying to paddle the river upstream." Samuel de Champlain

Thursday, June 29, 2017

Pagayer le Richelieu en 24 heures pour sensibiliser à la qualité de l'eau



Dans le but de sensibiliser la population à l'amélioration de la qualité de l'eau du Richelieu, un résident de Saint-Jean-sur-Richelieu organise une descente de 124 kilomètres en 24 heures.

Malgré l'adoption de la Politique nationale de l'eau, Olivier Derrien constate que l'eau de la rivière Richelieu est encore polluée. Il trouve que les efforts sont insuffisants, que les gouvernements n'en font pas assez et pas assez vite. C'est dans cet esprit qu'il veut attirer l'attention des citoyens et des politiciens sur l'état de la situation. Dans ce but, il a mis sur pied le groupe Action Eau Richelieu.

La première action est d'attirer l'attention des médias. Les 8 et 9 juillet, M. Derrien organise une descente du Richelieu en canot ou en kayak, de la frontière jusqu'à Sorel. Sur une période de 32 heures, le groupe pagaiera pendant 24 heures, à une vitesse de 6 km/h pour parcourir 124 km.

M. Derrien convient que cette descente ne s'adresse pas aux novices. Il pensait tout de même rejoindre une large clientèle d'amateurs de canot et de kayak. Or, jusqu’à tout récemment, seulement 12 personnes étaient inscrites, dont Martin Trahan, participant de l'odyssée À la poursuite des chemins de l'or bleu.

«Tous ceux qui sont inscrits savent dans quoi ils s'embarquent. À vrai dire, aucun n'est inquiet du défi», commente M. Derrien.

Inscriptions

M. Derrien indique qu'il est encore temps de s'inscrire à la descente, précisant qu'il s'agit d'une première qu'il compte répéter annuellement. Il pourrait revenir avec un volet populaire s'adressant à une clientèle plus large. Pour l'événement de cette année, il bénéficie de l'appui du député de Chambly, Jean-François Roberge, de la Coalition Eau Secours!, de la Fondation Santé, de Nature Québec et de «Adoptez une rivière.org».

Par ailleurs, il entend poursuivre ses démarches de sensibilisation. Outre, M. Roberge, il a rencontré les députés Dave Turcotte, Stéphane Billette, Claire Samson et Simon Jolin-Barrette.

Il est possible d'obtenir plus de renseignements en consultant le site Internet https://richelieuen24h.wixsite.com/richelieu.

Détails de la descente

Les participants partiront de Lacolle à 8 h le samedi matin pour arriver à Sorel-Tracy vers 16 h le dimanche.
Les pauses, repas et périodes de sommeil totaliseront 8 heures.
Le seul portage qu'ils se permettront sur une distance de 1,5 kilomètre sera celui du barrage de Chambly. Ils franchiront le rapide des Mille-Roches et le rapide Fryer sans prendre pied sur la rive.
En chemin, ils s'arrêteront à trois reprises pour rencontrer les médias.

Lien: http://www.coupdoeil.info/actualites/2017/6/26/pagayer-le-richelieu-en-24-heures-pour-sensibiliser-a-la-qualite.html

Thursday, June 22, 2017

Eau potable et hydrocarbure: les villes en mode protection



Je suis désolée de voir que mon maire (Richelieu), ne désire pas faire parti du comité de pilotage. L`industrie des hydrocarbures a les poches profondes, et ne cessera pas de tenter d`envahir des nouvelles régions à exploiter. Il est essentiel de faire front commun pour s`opposer à l`exploitation des hydrocarbures non-conventionnels et les méthodes d` exploitations brutales comme la fracturation hydraulique.


Eau potable et hydrocarbure: les villes en mode protection

Texte d`Annabelle Baillargeon publié dans Le Journal de Chambly le 16 juin 2017



Presque toutes les villes situées sur le territoire du Journal de Chambly ont emboîté le pas pour adopter le projet de règlement municipal afin de mieux protéger les sources d’eau potable des installations des sociétés gazières.
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Cette démarche s’inscrit quelques mois avant la révision du règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP) par Québec.

Un comité de pilotage, formé de maires et de mairesses, réclame une dérogation au RPEP. Ainsi, ce règlement demande au ministère de l’Environnement d’imposer une distance séparatrice de deux kilomètres minimale entre les sources d’eau potable et les puits gaziers.

Le règlement provincial adopté en 2014 prévoit plutôt une distance de 500 mètres.

Dans les environs

Un citoyen de Sainte-Julie, André Péloquin est parti à la rencontre des élus de plusieurs municipalités de la région pour qu’ils se joignent au mouvement. Ellen Nutbrown a également participé à ce travail.

« Cette démarche se veut avant tout une action concrète pour protéger nos sources d’eau potable en précisant haut et fort au ministre de l’Environnement, David Heurtel que le RPEP ne rencontre pas nos exigences, a mentionné M. Péloquin. L’important est que les distances séparatrices offrent une réelle protection face à l’exploitation des hydrocarbures sur le territoire du Québec. »

« Les municipalités n’ont d’autres choix que de s’unir toutes autour d’un même projet afin d’établir le rapport de force nécessaire pour arriver à faire changer les choses », a-t-il résumé.

Chambly, Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Marieville, Sainte-Angèle-de-Monnoir, Rougemont et Saint-Césaire ont répondu favorablement à l’appel du comité de pilotage.

« On se joint au mouvement collectif pour tous être en harmonie et éviter d’être mis devant un fait accompli », a déclaré le maire de Chambly, Denis Lavoie.

« Des mesures préventives et des normes plus contraignantes sont dans notre ligne de mire », a renchéri la directrice générale de Saint-Césaire, Isabelle François.

Le député de Chambly, Jean-François Roberge, partage cette position. « Il n’est pas question de forer pour du gaz de schiste pour explorer ou exploiter dans des zones densément peuplées comme dans le comté », s’est engagé le caquiste. Il soutient également que son parti s’est déjà opposé à la distance de 500 mètres, jugeant qu’elle est trop peu élevée.

Abstention

Richelieu et Saint-Basile-le-Grand ont décliné cette invitation du comité de pilotage.

« Il y a une loi en vigueur que l’on doit respecter, mais il demeure que la Ville de Richelieu n’est pas en faveur des hydrocarbures. Le conseil a déjà pris une position ferme à ce sujet lorsqu’il était au cœur de l’actualité il y a quelques années », a spécifié le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur.

La Ville de Saint-Basile-le-Grand n'est pas contre une modification du règlement provincial, mais préfère ne pas aller plus loin dans cette démarche. « On ne peut pas adopter un règlement qui va à l'encontre de celui provincial », a expliqué le directeur général de la Ville, Jean-Marie Beaupré.

Le 8 juin, 230 municipalités déposaient leur règlement et ont demandé au ministre de l’Environnement, David Heurtel, de leur accorder une dérogation afin de protéger adéquatement leurs sources d’eau potable.

Les villes de la région joignent leurs voix à ce mouvement dans une deuxième phase.

Lien: http://www.journaldechambly.com/actualites/2017/6/18/eau-potable-et-hydrocarbure--les-villes-en-mode-protection.html

Joyeuse Saint-Jean!

Photo: Charles and Diane Peirce

Thursday, June 15, 2017

Québec solidaire dépose un projet de loi pour interdire la fracturation hydraulique



Québec solidaire dépose un projet de loi pour interdire la fracturation hydraulique

QUÉBEC, le 13 juin 2017 /CNW Telbec/ - La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques et porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, a déposé mardi un projet de loi visant à interdire la fracturation hydraulique et la stimulation chimique des puits sur tout le territoire du Québec.

« La fracturation hydraulique représente un grand danger pour l'environnement, pour les terres agricoles et pour les populations qui habitent près des zones de forage. Les conséquences peuvent être fatales : contamination de l'eau potable, introduction de produits chimiques cancérigènes dans l'environnement, émanations de méthane et induction de l'activité séismique. Il y a longtemps que le gouvernement aurait dû interdire complètement cette technique dangereuse, à l'instar de la France, du Vermont et de New York », a déclaré la députée.

La fracturation est une technique couramment utilisée dans l'exploitation du gaz de schiste qui consiste à injecter un mélange d'eau et de produits chimiques à haute pression dans des puits pour fissurer la roche afin de libérer le gaz ou le pétrole.

La députée a rappelé que la France a interdit la fracturation hydraulique partout sur son territoire en 2011 en invoquant le principe de précaution compte tenu du niveau de risque associé à la pratique, et ce, malgré les contestations juridiques de l'industrie. Au Québec, la majorité des gisements de gaz, dont la fracturation hydraulique est nécessaire à l'exploitation, sont situés dans la Vallée du Saint-Laurent, ce qui accentue les risques possibles de contamination.

« En adoptant la Loi sur les hydrocarbures l'année dernière, le gouvernement a ouvert la porte à l'industrie pétrolière et gazière, malgré l'opposition généralisée des groupes et des deux tiers de la population. Le gouvernement s'est montré complaisant et a créé un déséquilibre sans précédent qui pourrait avoir de lourdes conséquences pour le Québec. Mon projet de loi corrigerait le tir pour prioriser la santé de notre population et notre eau potable, plutôt que les intérêts des compagnies pétrolières et gazières », a conclu Mme Massé.

Lien: http://www.newswire.ca/fr/news-releases/quebec-solidaire-depose-un-projet-de-loi-pour-interdire-la-fracturation-hydraulique-628251023.html

Monday, June 12, 2017

Quebec watches BC with bated breath re pipeline


Photo: mining.com

(...) The eventual resolution of the Trans Mountain issue will also serve as a precedent for another controversial pipeline project: TransCanada’s proposed Energy East line. It will travel from Alberta through Ontario and Quebec to a refinery and export terminal in Saint John, N.B. It has stirred a hornet’s nest of opposition in Quebec from municipal politicians, the Parti Québécois and First Nations.

In Montreal, Mr. La Flèche (Erik Richer La Flèche, partner at Stikeman Eliott LP) expects the jurisdictional tussle in B.C. to end up in the federal courts.

“That has a huge impact for Quebec because politically if [a] pipeline can’t go through B.C., there is no way it’s going to go through Quebec. If it can’t go through the immediate neighbour, why should it go through one so many kilometres away?” (...)

Link: https://www.theglobeandmail.com/news/national/discord-over-the-trans-mountain-pipeline-expansion-rattles-canadas-politicallandscape/article35197642/